Nucléaire
Avaries sur les centrales nucléaires
Les anomalies de série s’accumulent sur les plus vieilles centrales françaises
Dernier ajout : mardi 1er mars 2011 à 17h34
Nouvelle découverte par EDF d’anomalies de série compromettant la sûreté nucléaire sur 19 réacteurs...
Elle fait suite aux précédentes révélations du Réseau "Sortir du nucléaire" : suite à de récentes études, EDF, à la demande de l’IRSN et de l’ASN d’effectuer une vérification de calculs, vient de "découvrir" une inquiétante "anomalie" de série sur 34 de ses réacteurs : sur tous les réacteurs de 900 MW, en cas de fuite importante du circuit primaire, le circuit d’injection d’eau de sécurité pourrait s’avérer incapable d’empêcher la fusion du coeur.
Citation de M. Andre-Claude Lacoste en 2005, alors Directeur Général de la sûreté Nucléaire et de la radioprotection (DGSNR) et aujourd’hui président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) :
"L’obsession est l’apparition d’un problème de sûreté générique grave, je serais conduit à aller voir le Premier Ministre et lui dire : « Monsieur le premier Ministre, vous avez le choix entre deux décisions possibles : première version, on coupe l’électricité ; deuxième version, on continue à faire fonctionner le parc nucléaire d’EDF dans un mode dégradé. » Ce n’est vraiment pas le genre de circonstances dans lesquelles je souhaite que moi-même ou mon successeur, nous nous trouvions."
Source : Rapport sur la durée de vie des centrales et les nouveaux types de réacteurs
http://www.assembleenationale.fr/12/pdf/rap-oecst/i0832-5.pdf
Selon une note de l’IRSN, sortie le 17.02, sur l’impact sur la sûreté nucléaire du défaut de mesure sur le système d’injection d’eau de secours des 34 réacteurs 900 MW, ce sont l’IRSN et l’ASN qui ont demandé à EDF de vérifier ses calculs. |
Notre communiqué de presse du 18/02/2011 Nouvelle découverte par EDF d’anomalies de série compromettant la sûreté nucléaire sur 19 réacteurs... |
11 février 2011 : ALERTE : grave défaillance de sûreté sur 34 réacteurs nucléaires français Notre communiqué de presse du 11/02/2011 Le Réseau "Sortir du nucléaire" tire la sonnette d’alarme et demande à l’ASN de jouer son rôle et d’exiger d’EDF la fermeture préventive des réacteurs concernés |
Sortir du nucléaire
Les alternatives au réacteur nucléaire EPR :
2 fois plus d'électricité, 15 fois plus d'emplois.
Découvrez l’étude “Un courant alternatif pour le Grand Ouest”
"Avec les 3 milliards d'euros prévus pour le prototype de réacteur nucléaire EPR, que pourrait-on faire dans la région "Grand Ouest" de la France, dans le domaine de la maîtrise de la demande d'énergie et des énergies renouvelable, et pour l'emploi ?"
Alors qu'un sondage de la Commission Européenne de janvier 2006 révèle que seuls 8 % des Français souhaitent voir développer l'utilisation de l'énergie nucléaire, cette question devrait être au coeur des débats. Pourtant, la décision de construire un réacteur EPR prépare la relance du nucléaire sans qu'aucune alternative n'ait jamais été sérieusement envisagée.
Et si l'on se donnait les moyens de soutenir le développement d'autres formes d'énergie ?
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a chargé les experts du bureau d'étude "Les 7 Vents du Cotentin" de se pencher sur cette question.
Les résultats de leur étude montrent clairement qu'une alternative est possible. Avec 3 milliards d'euros, au lieu de construire un EPR, on pourrait pourvoir aux mêmes besoins énergétiques, développer des sources d'énergie locales, respectueuses de l'environnement, et créer des emplois au moins 15 fois plus nombreux et mieux répartis sur l'ensemble du territoire.
Cette alternative, par le biais de propositions concrètes, incite chaque personne, chaque collectivité territoriale à devenir un acteur de la politique énergétique, pour le respect des générations futures.
L'étude montre qu'avec la même somme (3 milliards d'euros) :
- on pourrait obtenir une capacité de réponse aux besoins électriques deux fois supérieure à celle de l'EPR, en ajoutant la production d'électricité à celle qui est évitée.
- le nombre d'emplois pérennes dépasserait les 10 000. Le projet EPR quant à lui comptera jusqu'à 2300 personnes en phase de construction. Sur quinze ans, la moyenne cumulée est de 600 emplois créés. L'effectif permanent sera de 250 à 300 emplois.
L'étude "un courant alternatif pour le Grand Ouest" est disponible sous 2 formes :
- Document de l'étude complète (114 pages) : 12 euros (port compris)
- Brochure de synthèse grand public (16 pages couleur) : 2,5 euros l'exemplaire, 6 euros les 5, 10 euros les 10 (Port compris).
Commandes auprès du Réseau "Sortir du nucléaire" 9, rue Dumenge 69317 Lyon Cedex 04 (chèque à l’ordre de Sortir du nucléaire), ou téléchargement gratuit sur : http://www.sortirdunucleaire.fr